steve-farrell-comptabilite-1Partenaire de l’événement Startup 54 chrono, Steve Farrell est un entrepreneur bien connu de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. Expert-comptable et fondateur de Steve Farrell CPA, il accompagne des commerçants et entrepreneurs à faire prospérer leur entreprise au quotidien.

Aujourd’hui, nous rencontrons cet entrepreneur qui nous partage ses conseils sur comment réussir une association et développer un modèle d’affaires à succès.

Steve, parlez-nous de votre parcours comme entrepreneur.

Ça remonte à loin ! Depuis l’âge 8 ans, je baigne dans le monde du commerce et de l’entrepreneuriat. Le tout a commencé quand j’accompagnais mes parents à l’entreprise familiale, la Pépinière Jacques-Cartier. C’était en 1984 !

J’y ai passé une partie de mon enfance et de mon adolescence. J’y ai même démarré ma première entreprise à l’âge de 21 ans ! Parallèlement, j’ai poursuivi mes études en comptabilité.

C’est par la suite, de fil en aiguille que j’ai occupé divers postes en cabinet et un poste de contrôleur en entreprise que j’en suis venu à créer Steve Farrell CPA.

À l’époque, saviez-vous déjà que vous souhaitiez vous orienter en gestion ?

Absolument. Même avant l’université, pour moi, c’était clair.

Vous êtes aujourd’hui à la tête de Steve Farrell CPA. Pouvez-vous nous parler des défis que vous avez eu à relever depuis la création de l’entreprise ?

Je pense pouvoir dire (et je touche du bois !) que je n’ai pas connu de défis majeurs jusqu’ici… si ce n’est que de longues journées de travail ! Mais c’est monnaie courante dans le monde de la comptabilité !

J’ai eu la chance de compter sur de bons partenaires et un modèle d’affaires solide que nous avons développé ensemble.

Selon vous, quel est le plus gros défi lorsqu’il est question d’association ?

Bien sûr, il y a la compatibilité des caractères. Et là, je ne parle pas des humeurs, mais bien de gestion de vie au quotidien. Cela doit concorder.

Ensuite, il y a le partage des tâches. Je crois qu’il est important de s’assurer que chacun soit satisfait des responsabilités qui lui sont attribuées. Immanquablement, les choses peuvent évoluer lors d’une association. Donc le partage, par exemple des secteurs desservis, doit plaire à chacun.

Avez-vous des exemples concrets à nous partager ?

Certainement ! Dans mon cabinet, nous sommes trois partenaires. L’un de mes partenaires couvre les clients provenant du secteur industriel et je couvre les clients qui œuvrent dans le secteur du service et de la vente au détail. Notre autre partenaire s’occupe des mandats de certification, c’est-à-dire, des avis au lecteur jusqu’à l’audit.

Chez nous, il était essentiel de valider d’abord que tout fonctionne pour chacun.

Avez-vous été témoin de bien des « chicanes d’associés » dans votre carrière ?

C’est arrivé oui que je sois témoin de mésententes entre partenaires d’affaires.

C’est pourquoi j’insiste sur la communication. Les gens doivent s’entendre aussi bien sur la façon de répartir les profits, de faire le marketing que de faire les achats. Croyez-moi, lorsque l’entente n’est plus là, toutes les raisons sont bonnes pour que les disputes éclatent !

Vous nous avez plus haut parlé de modèle d’affaires comme l’une des clés du succès.

Oui, je crois que « valider son modèle d’affaires » est l’un des défis de l’entrepreneur.

Dans mon cas, les choses se sont très bien passées et j’en suis content. J’ai développé une offre de services au bon moment qui cadraient avec les besoins des clients que je souhaitais servir.

Percer dans son milieu n’est toutefois pas toujours aussi aisé.

Diriez-vous qu’une étude de marché peut aider à valider les besoins de la clientèle ?

À un certain point, je pense que faire une étude de marché peut aider, oui. Mais je pense qu’il faut surtout tester rapidement le marché et ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. Je suis un partisan du « risque calculé ».

Pour finir Steve, quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance en affaires ?

J’en donnerais deux ! Le premier (et très connu !) serait de ne pas hésiter à déléguer. On perd un temps fou à tenter de faire ce pour quoi nous ne sommes pas « payants ».

Ensuite, je dirais qu’il est important de développer un modèle d’affaires innovant et qui soit également connecté au marché visé par l’entrepreneur. Selon moi, il ne faut jamais perdre de vue les besoins des clients.

Pour en savoir davantage sur Steve Farrell CPA